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Le bilan social est le résultat global d’une entreprise en comparant l’actif et le passif sur plusieurs années.

Nous constatons que les effectifs ont progressé de 20 salariés pour arriver à 957 au 31/12/2020, nous notons positivement le nombre d’embauches bien qu’il soit en diminution par rapport à 2018.

En ce qui concerne la formation le pourcentage dédié reste conséquent, mais il baisse d’années en années. Un point primordial car la société a besoin de salarié(e)s formé(e)s tout au long de leur carrière. Bien que l’accès au catalogue formation pour les cols bleus reste toujours difficile et le e-learning reste encore impossible pour cette catégorie car aucune salle dédiée. En 2019, le nombre de travailleurs en situation d’handicap est en augmentation de 4 salarié(e)s mais ne nous permet pas encore d’atteindre les 6% légaux.

En ce qui concerne les salarié(e)s apprentis et contrat pro nous faisons encore l’amer constat qu’aucune embauche n’a été réalisée au terme de leur formation. A quoi bon former des apprentis pour les laisser partir après leur formation. Sans compter le risque de démotivation des tuteurs.

Le taux de gravité des accidents du travail déclaré est en baisse ! Mais de notre côté nous constatons que la pression menée par la direction incite de plus en plus les salarié(e)s à ne plus déclarer leurs accidents du travail. Contrairement aux années précédentes le nombre de jours d’absences pour maladies supérieurs à 6 mois progresse sérieusement pour les catégories ingénieurs, cadres et techniciens. Ce qui nous amène à penser que les conditions de travail pour ces catégories se dégradent, cet argument est repris dans le rapport médical ou l’augmentation des ICA+ de niveau 3 touche essentiellement des cols blancs. Le nombre de salarié ouvriers ayant bénéficié, toute au long de l’année, de 2 jours de repos hebdomadaires consécutif est en forte baisse, ce qui nous démontre que cette catégorie a été fortement sollicités à travailler le samedi. Nous pouvons conclure que pour l’ensemble de ces catégories, par des horaires atypiques, une charge de travail plus conséquente, des heures supplémentaires toujours importantes,… entrainent une dégradation des conditions de travail.

Le bilan industriel est positif, des investissements ont été réalisés dans l’entreprise, nous voyons arriver de nouveaux moyens de production mais aussi une sollicitation des salariés de plus en plus forte, qui entraine des dégradations citées précédemment sans pour autant revaloriser les salaires à hauteur des efforts fournis.

Sur la situation comparée, le recrutement des femmes reste proportionnellement correct sauf chez les ouvriers, tout en reconnaissant qu’il soit plus difficile de recruter des femmes dans une entreprise industrielle. Nous demandons qu’une sensibilisation soit faite sur les métiers de production aéronautique en direction des femmes lors des forums scolaires, auprès des organismes de formation et d’emploi. Au sujet de la rémunération des femmes cadres et techniciennes nous constatons toujours des disparités avec les hommes malgré une progression plus rapide dans les échelons, les salaires restent plus bas. D’ailleurs nous ne retrouvons qu’une seule femme dans les 10 plus hautes rémunérations.

 

AU REGARD DE NOTRE DECLARATION NOUS NOUS ABSTIENDRONS DE DONNER UN AVIS SUR CE BILAN.

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Rappel de ces dernières semaines depuis la fermeture du 17 Mars.

  • Le 17 MARS, arrêt des sites pour 4 jours. Prise des ACT/RTT 2020 « 3 ou 4 jours selon le quart travaillé » pour couvrir cette fermeture.
  • Les semaines 13 et 14 sont à récupérer « ses heures ne seront pas majorées » pour ceux qui ne sont pas revenus sur le site ou qui ne sont pas couverts par un arrêt, suite à l'accord groupe, non signé par la CGT.
  • 10 jours de congés et/ou repos imposés à l’ensemble du personnel, s’il y a impossibilité de reprise du poste démarrage de l’activité partielle, suite à l'accord groupe, non signé par la CGT.
  • Les salariés qui ont repris le travail en équipe ont des horaires de 6H payées, journée entière (les 2h sont non travaillées, à payer et non à récupérer).
  • A partir du 11 Mai, déconfinement et retour progressif de l'ensembles des salariés, y compris ceux en télétravail et sur l'ensemble des sites. Retour également aux horaires (normaux) pour les équipes et plus d’ horaires variables.

BILAN :

La CGT prend position dès le 16 Mars (courrier à notre PDG). Comme l'ensemble des spécialistes de santé le confirme, le confinement est la seule mesure efficace pour enrayer l'épidémie du COVID-19. Dès lors, la CGT tiendra cette seule et une unique position, la sécurité et la santé des salariés de STELIA Aerospace, ils doivent rester confinés. La CGT réclame que l'intégralité des salaires soit maintenus à 100 % pendant toute cette période.

Nous ne parlerons pas des autres organisations syndicales qui assumeront seules face aux salariés l’entente assumée avec la direction. Mais également les accords signés pour faire payer aux salariés le prix du confinement. Des accords pour faire face à la crise sanitaire et économique, la CGT n’en signera aucun ! Pourquoi ?

  1. Au lieu de prendre les ACT des salariés nous revendiquions le déclenchement de l’activité partielle à 100%. Toutes les OS étaient d’accord sur le fait d’arrêter les sites et de ne pas reprendre trop vite mais nous n'avions pas tous la même vision sur les modalités.
  2. Encore une fois, seul le déclenchement de l’activité partielle pouvait éviter de « prendre » des congés aux salariés et de les mettre en récupération négative.
  3. Nous avons émis un avis favorable lors des CSE-E pour le déclenchement de l’AP à 92% du salaire net. Est-ce une honte ? Nous ne pensons pas, les salariés doivent être protégés, cela reste notre ligne de conduite depuis le départ de cette crise. Ne pas confondre négociation et mise en place !

Malgré le confinement la CGT est toujours restée à l’écoute des salariés. Elle a toujours œuvré pour le bien des salariés, a toujours été force de proposition. Nous sommes présents POUR et TOUS les salariés. La CGT, en réunion a été très souvent attaqué, par la direction, et aussi une autre Organisation Syndicale qui préfère certainement nous cracher dessus, plutôt qu'expliquer aux salariés de STELIA comment elle a pu signer ces accords cités ci-dessus.


La direction STELIA se lance dans le VAUDEVILLE !

La CGT apprend par le communiqué de presse du 29 avril 2020 diffusé sur l’intranet STELIA que la direction a gagné un procès contre la CGT.

Tout d’abord nous sommes restés sans voix, une erreur de frappe s’est elle glissée dans ce communiqué ? Où un journaliste de BFM s’est introduit pour écrire ce communiqué mensonger ? Pour la CGT il est impossible que le service juridique de STELIA ait une aussi mauvaise interprétation de lecture de ce jugement.

Il est hors de question pour la CGT de se laisser trainer dans la boue, nous comprenons que la défaite doit avoir un goût amer mais de là à atteindre une telle bassesse…

La CGT souhaite rétablir la vérité

La direction de Stelia Aerospace refusait obstinément à certains délégués CGT à pouvoir se rendre sur les sites pendant la période de confinement. La direction ne voulait pas que nos délégués puissent accomplir leur mission de protection et de soutien aux salariés. Le tribunal a mis fin à cette situation en condamnant l’entreprise Stelia Aerospace à fournir l’autorisation de déplacement au délégué.

Il n’a jamais été question d’attaquer STELIA Aerospace sur le protocole sanitaire mis en place par l’entreprise pour protéger les salariés

Malgré les grands discours sur le dialogue social chez STELIA Aerospace, quand une organisation syndicale se mobilise avec ses élus et mandatés pour faire respecter le droit et la sécurité des salariés, la direction lui met des bâtons dans les roues.

Oui, la CGT assume ne pas avoir accompagné aveuglément la direction pendant cette période.

Oui, seuls des représentants CGT, sur de nombreux sites du groupe, ont levé des procédures de mise en Danger Grave et Imminent des salariés. Si les salariés travaillent aujourd’hui dans des conditions de sécurité acceptables, c’est grâce à ces actions qui ont été mené par ces délégués qui ont pris la responsabilité de se déplacer sur les sites où la direction voulait relancer la production coûte que coûte

Oui, la CGT a refusé de signer les différents accords régressifs proposés pendant le confinement car leurs objectifs sont simples : faire payer l’intégralité de la crise aux salariés (rattrapage des jours non travaillés jusqu’à 70 heures pour certains, RTT imposés, 10 jours de repos forcé, diminution de l’indemnité de chômage partiel, pourtant conventionnelle, des salariés au forfait…).

Depuis le début de la pandémie la CGT n’a eu de cesse de réclamer le confinement pour tous les salariés avec un paiement à 100%.

La CGT continuera à faire respecter les droits des salariés mais aussi de élus et mandatés.

Extrait du jugement

(la CGT tient à votre disposition l’original dans ses locaux syndicaux)

PAR CES MOTIFS

Statuant par mise à disposition de la présente ordonnance au greffe le jour du délibéré, par décision contradictoire, en premier ressort et en matière de référé,

Ordonnons à la SAS STELIA Aerospace de délivrer à M. Karl Mahe une attestation de déplacement professionnel et une autorisation d’accéder au site de l’établissement situé Boulevard des apprentis à Saint-Nazaire (44600) en faisant bénéficier l’intéressé de l’ensemble des mesures de protection mises en œuvre dans le contexte d’état d’urgence sanitaire ;

Disons que cette autorisation d’accès devra être exercée par l’intéressé dans un respect strict des conditions sanitaires imposées à tous les salariés du site de Saint-Nazaire et selon des modalités validées par la médecine du travail;

Assortissons cette décision d’une astreinte de 1.000 euros par jour de retard à compter du lendemain de la notification de la présente ;

Rejetons les demandes de provision formées par M. Karl Mahe, le syndicat CGT STELIA Aerospace Saint-Nazaire, l’union départementale CGT des syndicats confédérés de Loire-Atlantique, l’union locale des syndicats confédérés CGT de Saint-Nazaire et de la région nazairienne et la fédération des travailleurs de la métallurgie CGT ;

Condamnons la SAS STELIA à payer à M. Karl Mahe, au syndicat CGT Stelia Aerospace Saint-Nazaire, à l’union départementale CGT des syndicats confédérés de Loire-Atlantique, à l’union locale des syndicats confédérés CGT de Saint-Nazaire et de la région nazairienne et à la fédération des travailleurs de la métallurgie CGT la somme de huit cents euros (800€) chacun, par application des dispositions de l'article 700 du code de procédure civile ;

Condamnons la SAS Stelia aux dépens ;

Rappelons que la présente ordonnance bénéficie de plein droit de l’exécution provisoire.

 

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Monsieur le PDG,

Ne devons-nous pas tirer une leçon de ce qui se passe chez nos voisins Italiens? Malgré le confinement le virus continu de ce propager, à ce jour 17 750 personnes infectées et 1423 décès, en France 5423 personnes infectées et 127 décès. Depuis quelques jours, plusieurs médecins et épidémiologistes informent que les formes sévères du virus sont observées dans plusieurs classes d'âge à partir de 30 ans et parfois sur des patients ne présentant aucun problème de santé.

Nous déplorons que la direction n’est pas présentée de mesures sanitaires suffisantes à l’égard de la prévention du risque encouru face à la propagation de l’épidémie de Covid-19.
Les communiqués de la direction se suivent mais pour la CGT cela n’est pas suffisant.

Il est temps de prendre nos responsabilités et de mettre en place de véritable mesure sans attendre une annonce du gouvernement . Il en va de la sécurité de tous les salariés et de leurs familles.
Vu la situation extrême du pays, la CGT STELIA Aerospace demande le confinement total de tous les salariés afin de les protéger et ainsi limiter autant que possible la propagation du virus. Nous demandons la fermeture immédiate de l'ensemble des sites STELIA avec maintien du salaire à la charge de l'employeur.

La CGT STELIA Aerospace

Vous pouvez nous contacter par téléphone au
 
05 46 82 83 34
 
(du lundi au vendredi de 8h à 18h). 
 
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